Titre : Positif
Auteur : David Wellington
Traducteur : Benoît DOMIS
Éditeur : Bragelonne
Pages : 552
Parution : 11/2015
Prix : 23€
David Wellington est né à Pittsburgh en Pennsylvanie en 1971. Il a fait son université à Penn State où il a obtenu un MFA en écriture créative. Il habite à New York avec sa femme Elisabeth. Il s’est fait connaître en 2004 en publiant, sur un blook, une série sur les zombies (Monster Island). L’intrigue fut écrite en publiant les chapitres à un rythme de trois fois par semaine.
Sous le nom de David Wellington, il écrit des romans d’horreur acclames par les critique. Ainsi, ses sagas Vampire Story (bientôt un cinquième tome) et Zombie Story (trois tomes pour le moment) sont de plus en plus connues.
Sous le nom de David Chandler, il s’est lancé dans la Fantasy. La trilogie des sept Lames est sa première incursion dans l’imaginaire. Il avoue avoir entrepris l’écriture de la trilogie Les Sept Lames pour apaiser le gamin de treize ans qui sommeille toujours en lui, et qui tenait à rendre hommage aux œuvres de Fantasy et de science-fiction qui ont bercé son enfance.
Avis
« Entre Mad Max et World War Z, l’ultime épopée zombie de notre temps. »
« Une vision noire et terrifiante du mythe zombie et un roman d’apprentissage brutal. Hautement recommandé. »
Jay Bonansinga, auteur de The Walking Dead
Un monde ravagé, par …les Zombiiiies !!! Mais les zombies ne sont qu’un prétexte, car ils ne sont quasiment pas présents, nous suivons surtout la vie des survivants et les luttes entre rescapés.
Ok, les villes ont été ravagées, l’eau et la terre sont contaminées, mais les individus sont beaucoup plus dangereux qu’eux !
Finn, un ado de la seconde génération va se retrouver positif et être confronté à un monde de pillards, de sectes, de zombies…. il va tenter de survivre à ce monde apocalyptique. Il est vachement naïf, malgré ce monde ravagé.Vivre à Manhattan, une île, où les survivants se sont organisés et vivent à peu près normalement, lui a permis de garder un semblant de vie humaine … J’ai bien eu envie de le secouer à plusieurs reprises ! Bein oui !! Notre héro se retrouve confronté à la lie de l’humanité, à un monde complètement apocalyptique et il comment de belles bourdes qui mettent sa vie en danger à plusieurs reprises.
New York ne s’en tire pas trop mal.
Je parle de Manhattan, bien sûr. Brooklyn, le Queens et le Bronx sont à l’abandon – faute d’un nombre suffisant d’habitants. Ces quartiers peuvent se révéler assez dangereux, pas tant à cause des zombies qu’on risque d’y croiser que des immeubles qui s’effondrent et de l’eau, vraiment toxique.
Le récit est jalonné de bons et méchants, à un rythme effréné, plus proche de Mad Max que de World war Z.
Je me suis vue dans ce fameux repère de pillards, ce parking sous terrain avec rampes en colimaçon ! J’ai imaginé ce parking infesté de Zombies et là j’ai repère l’extincteur et me suis imaginée m’en servir comme arme ! Voilà ce qui se passe quand tu lis un livre comme Positif et que tu dois récupérer le coffre de toit dans ton box plongé dans le noir ! Tu utilise ta fermeture centralisée et tu y vas parce qu’il le faut, tu vis Positif, tu deviens Positif et tu plongé dans l’horreur comme le personnage principal.
« Les panneaux de tôle ondulée de six mètres de haut avaient été peints en blanc pour éviter la rouille. Au sommet, des gardes armés de fusils à lunette occupaient une passerelle métallique. Devant l’entrée, des os de toutes sortes remplissaient un grand espace vide : des squelettes humains, par centaines, non, par milliers. Ils formaient des piles où se mélangeaient crânes, bassins, fémurs et phalanges, jaunis par le soleil. Des oiseaux noirs les examinaient, même s’il ne restait apparemment plus grand-chose pour eux. Seul un étroit ruban d’asphalte dégagé »
C’est marrant, car quand je me suis lancée, je n’avais pas fais attention à la petite phrase sur la couverture : « Entre Mad Max et World War Z, l’ultime épopée zombie de notre temps » pourtant plus j’avançais dans le récit et plus Mad Max s’imposait, c’est incroyable ce road movie qui prend aux tripes comme face à l’écran !
Et je n’arrêtais pas de fredonner cette chanson de Chris Rea « Road to Hell » (La Route De L’enfer)
Well I’m standing by the river
J’attends au bord de la rivière
But the water doesn’t flow
Mais l’eau ne coule pas
It boils with every poison you can think of
Elle bout avec tous les poisons auxquels tu peux penser
And I’m underneath the streetlight
Et je suis sous la lumière de la rue
But the light of joy I know
Mais la lumière de joie que je connais
Scared beyond belief way down in the shadows
Est effrayé au-delà du possible et se cache dans l’ombre
And the perverted fear of violence
Et la peur perverse de la violence
Chokes the smile on every face
Etouffe le sourire sur chaque visage
And common sense is ringing out the bell
Et le bon sens résonne
This ain’t no technological breakdown
Ce n’est pas une rupture technologique
Oh no, this is the road to hell
Oh non, c’est la route de l’enfer
And all the roads jam up with credit
Et toutes les routes sont bloquées
And there’s nothing you can do
Et il n’y a rien que tu puisses faire
It’s all just pieces of paper flying away from you
C’est juste un bout de papier s’envolant loin de toi
Oh look out world, take a good look
Oh regarde dehors le monde, regarde bien
What comes down here
Ce qui arrive ici
You must learn this lesson fast and learn it well
Tu dois apprendre cette leçon vite et bien
This ain’t no upwardly mobile freeway
Ce n’est pas une autoroute de l’échelle sociale
Oh no, this is the road
Oh non, c’est la route
Said this is the road
C’est la route
This is the road to hell
C’est la route de l’enfer
La psychologie des personnages est superbement bien rendu, l’évolution du héros, passant de la naïveté d’un ado et la maturité d’un homme adulte, mais tellement imprégné de valeurs humaines que cela peut faire croire qu’il est toujours naïf, mais pour moi cela lui confère une humanité dans ce monde d’apocalypse.
J’étais le faiseur de miracles, le grand libérateur.
J’ai donc essayé de ne pas trop laisser voir les doutes qui m’assaillaient.
J’avais consacré toute mon énergie à trouver un moyen d’améliorer la vie de ces gens, au point d’éventuellement me sacrifier pour les libérer des horreurs du camp. Curieusement, mourir en apothéose est assez facile ; mais continuer à vivre après un moment de triomphe, ça, c’est autrement plus compliqué.
Tout ce que j’adore en fait !
L’auteur s’émancipe des attaques de zombies, pour se concentrer sur la psychologie de ses personnages et leur débrouille.
« Sans sucre. Ce n’était pas la première fois que je m’interrogeais sur ce qui avait pu passer par la tête des gens avant la catastrophe. Sans sucre. Pourquoi produire des aliments qui ne contenaient rien de nourrissant ? Pourquoi fabriquer un simulacre parfait, mais sans valeur nutritive, incapable de rassasier ?
Parfois, je crois que les gens précatastrophe étaient tous fous ; sans zombies, sans problèmes d’approvisionnement ou de sécurité, ils inventaient probablement toutes sortes de trucs tordus pour échapper à l’ennui. »
Je ne peux que vous conseiller cette lecture, bien différente des derniers livres sur les zombies que j’ai pu lire.
Pas un coup de coeur, mais j’ai passé un bon moment.
Catégories :Horreur/Epouvante
Je n’ai jamais été une adepte des zombies, j’ai d’ailleurs essayé il y a peu de nouveau un titre avec ce genre de créatures et cela ne l’a pas fait. Par contre, j’aime tout ce que met en avant ces situations post apocalyptiques, les réactions des gens, leur volonté de survivre. C’est ce qui me plait dans ce titre présenté.
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Effectivement même si tu n’es pas une adepte du genre, ici ils sont vraiment en toile de fonds! par contre les rapports humains et l’homme dans toute sa noirceur tout y est 😉
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Rhoooo, ça y est, tu es sortie de ton garage ! lol 😉 🙂
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Oui, oui :-p suis revenue à la civilisation 😉 vais pouvoir te faire une tofo 😉
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Une tofo, une tofo, une tofo… crie la foule en délire 😉
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😂😆
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Dans tes mails! Une partie seulement 😉
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Ok, d’accord je regarde ça, miss Julie
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😉
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Ayant découvert David Wellington avec « Vampire Story », celui-ci me tente beaucoup, d’autant plus que l’approche concernant les zombies a l’air assez sympa.
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Oui 🙂
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Je ne suis pas très zombies mais si l’auteur aborde surtout la psychologie des personnages, ça peut le faire 🙂
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Oui les zombies sont en toile de fonds c’est une histoire de lutte entre les bons et les mauvais 😉
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Pas encore lu le livre mais j’adore la chanson de Chris Rea !! C’est déjà ça que je connais… 😉
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C’est déjà un bon début 😉
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Je trouve aussi 😉
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😉
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